
Opéra
Il Prigioniero
& Das Gehege
Luigi Dallapiccola, Wolfgang Rihm
« L’espoir : la dernière torture... » Depuis qu’un geôlier l’a appelé « frère », un prisonnier espère en sa libération. La porte de sa cellule s’ouvre cependant sur un long passage qui le conduit au bûcher, l’illusion de la liberté devenant ainsi l’ultime supplice. À la Monnaie, le chef d’orchestre Franck Ollu et la metteuse en scène Andrea Breth ont dernièrement présenté avec succès Jakob Lenz de Wolfgang Rihm – un compositeur avec qui ils collaborent à nouveau. À ce chef-d’œuvre du XXe siècle qu’est Il prigioniero de Luigi Dallapiccola, ils associent Das Gehege de Rihm, une composition dans laquelle une femme libère un aigle de sa cage avant de l’abattre. Au lyrisme flamboyant de Dallapiccola succède ainsi l’univers poétique crépusculaire de Rihm. Les deux œuvres forment un diptyque qui explore d’ambivalentes relations victimes-bourreaux, et qui interroge simultanément la liberté individuelle et les possibles impasses de notre « monde libre ».
Attention. Nous vous informons de l’usage répété d’effets stroboscopiques pendant les représentations de « Das Gehege ». Ces effets peuvent causer certains désagréments auprès des personnes sensibles à de fortes projections de lumière.
Synopsis
Avec Il prigioniero et Das Gehege, deux histoires se succèdent, mettant en scène des situations violentes, d’enfermement, et d’ambivalentes relations victimes-bourreaux. Le prisonnier qui donne son titre à la première des deux oeuvres espère en sa libération depuis que son geôlier l’a appelé « frère ». La porte de sa cellule s’ouvre cependant sur un long couloir qui le conduit au bûcher. L’illusion de la liberté devient ainsi l’ultime supplice avant sa condamnation à mort. Dans Das Gehege [L’Enclos], c’est un aigle qui, de nuit, est libéré de sa cage par une femme. L’aigle exerce une forme de fascination érotique sur celle-ci, qui s’imagine déchiquetée par les serres du rapace. La femme constate cependant que l’animal, hors de sa cage, est vieux et impuissant. Aussi décide-t-elle de l’abattre sans autre forme de procès.
Interview avec ANDREA BRETH & FRANCK OLLU
Fichiers à télécharger
Galerie






Dates
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mar 16 jan 2018
Heure
20:00
Lieu
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jeu 18 jan 2018
Heure
20:00
Lieu
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ven 19 jan 2018
Heure
20:00
Lieu
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dim 21 jan 2018
Heure
15:00
Lieu
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mar 23 jan 2018
Heure
20:00
Lieu
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jeu 25 jan 2018
Heure
20:00
Lieu
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sam 27 jan 2018
Heure
20:00
Lieu
Distribution
Direction musicaleFRANCK OLLU
Mise en scèneANDREA BRETH
DécorsMARTIN ZEHETGRUBER
CostumesNINA VON MECHOW
ÉclairagesALEXANDER KOPPELMANN
DramaturgieSERGIO MORABITO
Chef des chœursMARTINO FAGGIANI
IL PRIGIONIERO
La MadreÁNGELES BLANCAS GULÍN
Il PrigionieroGEORG NIGL
Il Carceriere, Il Grande InquisitoreJOHN GRAHAM-HALL
Primo SacerdoteJULIAN HUBBARD
Secondo SacerdoteGUILLAUME ANTOINE
DAS GEHEGE
Die FrauÁNGELES BLANCAS GULÍN
Orchestre symphonique et chœurs de la Monnaie
Académie des chœurs de la Monnaie s.l.d. de Benoît Giaux
ProductionLA MONNAIE / DE MUNT
Co-productionOPER STUTTGART