Il fallait la suivre (…) jusqu'au bout de la ville et jusqu'au bout du monde.— Georges Rodenbach (Bruges-la-Morte)
Thriller à l’ambiance vaporeuse, Bruges-la-Morteest l’une des pièces maîtresses du symbolisme belge. Dans ce roman d’une rare poésie, la Venise du Nord devient le miroir psychique d’un homme hanté par la disparition de son épouse. Animée par une musique extatique, presque exubérante, l’adaptation lyrique d’Erich Wolfgang Korngold, alors âgé de 23 ans à peine, préfigure sa carrière musicale au cinéma. Mariusz Treliński présente une mise en scène où le réel et l’imaginaire ne cessent de se confondre, tandis que l’Orchestre symphonique de la Monnaie profitera de la sensibilité infaillible pour le langage postromantique du chef d’orchestre Lothar Koenigs.
Face à la crise sanitaire que nous traversons, la production initialement proposée a dû subir quelques changements. Afin de célébrer le centenaire de cet opéra en toute sécurité, la Monnaie et Theater an der Wien ont commandé une adaptation de la partition pour un orchestre réduit à 57 musiciens, partition qui a été raccourcie à une version de moins de deux heures, de sorte que la représentation puisse avoir lieu sans entracte. Mariusz Treliński a également ajusté sa mise en scène s’inspirant de l’exil hollywoodien du compositeur.
Direction musicaleLOTHAR KOENIGS Mise en scèneMARIUSZ TRELIŃSKI DécorsBORIS KUDLIČKA CostumesMAREK ADAMSKI ÉclairagesMARC HEINZ VidéoBARTEK MACIAS ChorégraphieTOMASZ JAN WYGODA DramaturgieMARCIN CECKO Réduction de la partition orchestreLEONARD ERÖD
Orchestre symphonique de la Monnaie
Choeurs d’enfants et de jeunes & Académie des choeurs de la Monnaie s.l.d. de Benoît Giaux
ProductionDE MUNT / LA MONNAIE, basée sur la coproduction initiale avec Teatr Wielki - Polish National Opera Avec le soutien deNATIONALE LOTERIJ / LOTERIE NATIONALE
Réduction de la partition orchestre, commande de la Monnaie et Theater an der Wien
En coproduction avec Shelter Prod et Prospero MM Productions
avec le soutien de taxshelter.be et ING
avec le soutien du tax shelter du gouvernement fédéral de Belgique
Marlis Petersen, sacrée « Chanteuse de l’Année » par Opernwelt
Le prestigieux magazine allemand Opernwelt a publié sa rétrospective de l’année 2020 dans laquelle 50 critiques indépendants de renommée internationale ont fait le bilan de la saison d’opéra passée. Après des récompenses en 2004, 2010 et 2015, Marlis Petersen, actuellement en répétition à la Monnaie pour Die tote Stadt, a été nommée pour la quatrième fois « Chanteuse de l’Année ».